La glèbe sombre est un ferment de rage
Qui modèle l'ombre à la fêlure de l'âge
Pétris pétris mon cœur près de ton sein
En oblation renouvelée par mes mains
Tant vivre et mourir se ressemblent le soir
Quand j'hume le silence dans tes cheveux
Il y a pour les hommes très peu d'espoir
Qui ne puisse les tuer à petit feu
Et je veux boire à ta respiration
Loin loin dans un temps amène
Quand l'errance sereine
Enfin enfin est sans dissipation
Les yeux attentifs à ta flamme
Une braise à la place du cœur
Un tourbillon au creux de l'âme
Des mains aumônières en pleine fureur
La glèbe du monde à nos pieds
Pétris pétris nos corps ensanglantés
La glèbe sombre est un ferment de rage
Qui modèle l'ombre à la fêlure de l'âge
Pétris pétris mon cœur près de ton sein
En oblation renouvelée par mes mains
Tant vivre et mourir se ressemblent le soir
Quand j'hume le silence dans tes cheveux
Il y a pour les hommes très peu d'espoir
Qui ne puisse les tuer à petit feu
Et je veux boire à ta respiration
Loin loin dans un temps amène
Quand l'errance sereine
Enfin enfin est sans dissipation
Les yeux attentifs à ta flamme
Une braise à la place du cœur
Un tourbillon au creux de l'âme
Des mains aumônières en pleine fureur
La glèbe du monde à nos pieds
Pétris pétris nos corps ensanglantés