Fâcheuse compagne des amants de la lune
Inflexible, éloquente reine de fortune
Pendant que rien n'échappe à ton regard perçant
Tu dictes à tous des préceptes exigeants
A l'aune du vide créé par son absence
Vient se redessiner l'autre, et son importance
Tu démasques les mensonges inavoués
Et le silence peut alors être écouté
Ô solitude, toi qui fais don du pouvoir
D'admettre le face à face avec un miroir
Comme à un démon acculé dans sa tanière
Tourmenté, forcé à se vêtir de lumière
Tu reviens soutirer la vérité au cœur
Même s'il te repousse en criant de douleur
Par toi s'ouvrent un à un les chemins possibles
Qui pourtant jusqu'alors semblaient inaccessibles
Tu concentres et imprègnes l'attention
Au corps, à l'âme, aux désirs et intentions
Ô solitude des longues nuits sans sommeil
Et des jours ambitieux baignés de soleil
Tu peux être décourageante ou entraînante
Parfois une seule seconde est angoissante
Mais pour singulier et aventureux rempart
Tu soutiens instinct, raison, rêves, cauchemars
Bigarrés ou noircis, tu déchires les voiles
Qui obscurcissent la lumière des étoiles
A se sonder l'âme, en explorer les recoins
Le monde sera occulté de moins en moins
Ô solitude qui force à braver l'ennui
Et pousse à résonner à l'unisson d'autrui
Invariablement, maudite ou désirée
Tu escortes sans affect toute destinée
Pour certains c'est le soir, pour d'autres le matin
Il n'est pas une âme qui n'ait tenu ta main
Et toi, plénitude, il n'existe pour t'atteindre
Qu'une seule compagnie, à ne jamais craindre
Qui sait forger les clés des portes à franchir
Pour, en un jour joyeux, enfin s'appartenir
Fâcheuse compagne des amants de la lune
Inflexible, éloquente reine de fortune
Pendant que rien n'échappe à ton regard perçant
Tu dictes à tous des préceptes exigeants
A l'aune du vide créé par son absence
Vient se redessiner l'autre, et son importance
Tu démasques les mensonges inavoués
Et le silence peut alors être écouté
Ô solitude, toi qui fais don du pouvoir
D'admettre le face à face avec un miroir
Comme à un démon acculé dans sa tanière
Tourmenté, forcé à se vêtir de lumière
Tu reviens soutirer la vérité au cœur
Même s'il te repousse en criant de douleur
Par toi s'ouvrent un à un les chemins possibles
Qui pourtant jusqu'alors semblaient inaccessibles
Tu concentres et imprègnes l'attention
Au corps, à l'âme, aux désirs et intentions
Ô solitude des longues nuits sans sommeil
Et des jours ambitieux baignés de soleil
Tu peux être décourageante ou entraînante
Parfois une seule seconde est angoissante
Mais pour singulier et aventureux rempart
Tu soutiens instinct, raison, rêves, cauchemars
Bigarrés ou noircis, tu déchires les voiles
Qui obscurcissent la lumière des étoiles
A se sonder l'âme, en explorer les recoins
Le monde sera occulté de moins en moins
Ô solitude qui force à braver l'ennui
Et pousse à résonner à l'unisson d'autrui
Invariablement, maudite ou désirée
Tu escortes sans affect toute destinée
Pour certains c'est le soir, pour d'autres le matin
Il n'est pas une âme qui n'ait tenu ta main
Et toi, plénitude, il n'existe pour t'atteindre
Qu'une seule compagnie, à ne jamais craindre
Qui sait forger les clés des portes à franchir
Pour, en un jour joyeux, enfin s'appartenir