{prologue}
Les silhouettes du temps palpitent sans danger
au rythme de la respiration du maître
Il ne leur donne pas toujours
l'espace nécessaire
{chant}
Les villages du temps s'animent
Ils sont peuplés de silhouettes
Qui s'activent pour certaines à la secrète demande du maître
Et patientent pour d'autres dans l'attente de son regard
Elles s'ignorent le plus souvent
Car même le maître ne les reconnaît pas toujours
Quand elles vaquent dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis d'amour
Des puits de chaleur et de délicatesse
S’enfoncent dans les tréfonds
Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Qui les relie entre eux
Il donne au maître la possibilité
D'être porté
Par le courant
Pour révéler sa vulnérabilité
Sans se laisser emporter
Par le sens du devoir
Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Dont ils peuvent laisser jaillir le feu
Comme se fait une offrande
{épilogue}
Le grondement de l'envie les ébranle
mais la mélopée du désir raffermit les fondations
des villages du temps
Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui s'y émeuvent
quand jouissance et plainte peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'ait à les écouter
les voix de la chaleur et de l'amour
{prologue}
Les silhouettes du temps palpitent sans danger
au rythme de la respiration du maître
Il ne leur donne pas toujours
l'espace nécessaire
{chant}
Les villages du temps s'animent
Ils sont peuplés de silhouettes
Qui s'activent pour certaines à la secrète demande du maître
Et patientent pour d'autres dans l'attente de son regard
Elles s'ignorent le plus souvent
Car même le maître ne les reconnaît pas toujours
Quand elles vaquent dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis d'amour
Des puits de chaleur et de délicatesse
S’enfoncent dans les tréfonds
Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Qui les relie entre eux
Il donne au maître la possibilité
D'être porté
Par le courant
Pour révéler sa vulnérabilité
Sans se laisser emporter
Par le sens du devoir
Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Dont ils peuvent laisser jaillir le feu
Comme se fait une offrande
{épilogue}
Le grondement de l'envie les ébranle
mais la mélopée du désir raffermit les fondations
des villages du temps
Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui s'y émeuvent
quand jouissance et plainte peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'ait à les écouter
les voix de la chaleur et de l'amour