{prologue}
Un sang noir suinte en silence
d'ombres soucieuses ou mal soignées
Elles vont telles des morts-vivants
en se traînant dans les bas-fonds des villages du temps
Les ombres suintantes du passé
poissent les réflexions et les os du maître
qui ne peut s'en extraire sans combattre
{chant}
Les ombres du passé nourrissent malgré lui
La colère du maître
Elles éructent sans fin
Perdues entre quelques murs
A la recherche des portes du désir
Elles errent emmurées dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'enchevêtrements
Des puits de rancœur et de lâcheté
S’enfoncent dans les tréfonds
Ils rejoignent des marais puants
Dans lesquels le maître s'englue
En cherchant à les endiguer
D'un rempart qu'il ne pourra lui-même plus franchir
Le cri glaçant des ombres à la torture
Cingle sans cesse son cœur mort-vivant
Car tant qu'il ne cède pas
Il ne peut comprendre la souffrance
Ils rejoignent des marais puants
Dont ils laissent échapper la pestilence
Comme la fumée d'un sacrifice
{épilogue}
L'écho des rires rebondit
mais les grincements de l'amertume couvrent le chant
des villages du temps
Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui se tordent
quand allégresse et désordre peuvent parfois se confondre
Elles savent disjoindre sans que le maître les démêlent
les fils de la rancœur et de l'enchevêtrement
{prologue}
Un sang noir suinte en silence
d'ombres soucieuses ou mal soignées
Elles vont telles des morts-vivants
en se traînant dans les bas-fonds des villages du temps
Les ombres suintantes du passé
poissent les réflexions et les os du maître
qui ne peut s'en extraire sans combattre
{chant}
Les ombres du passé nourrissent malgré lui
La colère du maître
Elles éructent sans fin
Perdues entre quelques murs
A la recherche des portes du désir
Elles errent emmurées dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'enchevêtrements
Des puits de rancœur et de lâcheté
S’enfoncent dans les tréfonds
Ils rejoignent des marais puants
Dans lesquels le maître s'englue
En cherchant à les endiguer
D'un rempart qu'il ne pourra lui-même plus franchir
Le cri glaçant des ombres à la torture
Cingle sans cesse son cœur mort-vivant
Car tant qu'il ne cède pas
Il ne peut comprendre la souffrance
Ils rejoignent des marais puants
Dont ils laissent échapper la pestilence
Comme la fumée d'un sacrifice
{épilogue}
L'écho des rires rebondit
mais les grincements de l'amertume couvrent le chant
des villages du temps
Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui se tordent
quand allégresse et désordre peuvent parfois se confondre
Elles savent disjoindre sans que le maître les démêlent
les fils de la rancœur et de l'enchevêtrement