Les flammes de mon cœur se sont éteintes
Mes yeux brûlent et rougeoient sans feu
Nul brasier crépitant pour réchauffer mon âme
Nul fanal pour éclairer mon destin
Je quitte la maison de mon enfance
J'entends le fracas des vagues dans la nuit noire
Mon avenir est une falaise désertée par les cris des oiseaux
Nul bouillonnement de mes désirs
Nulle cascade de larmes bienfaisantes
Je disperse les restes calcinés de mon foyer
J'exhume une boue nauséabonde à pleines mains
Mes cris d'effroi s'étouffent en sourds sanglots
Nul pansement pour masquer la lèpre de mon cœur
Nul baume pour apaiser la douleur
Je suis charrié par un torrent de pensées glauques
Les lambeaux de mes blessures s'effilochent au long du chemin
Et laissent à nu mes cicatrices, pâles comme des sourires forcés
Nul rayon de soleil pour apporter la joie
Nul rayon de lune pour dissoudre la tristesse
Mon âme appauvrie peine à se nourrir
Je fais rouler les ballots de mes regrets
Et les amoncelle là où je ne resterai pas
Nulle aide pour enterrer mes souvenirs
Nul regard en arrière quand je dois partir
Une forteresse de braises entrouvre en moi ses portes
Je trébuche sur les cailloux et dans les ornières
Mon âme écorchée tremble mais ne faiblit pas
Nul réconfort de la main aimée
Nul abandon de ma destinée
J'entends un souffle de voix d'enfant
Un vent léger me caresse le visage
Mon cœur frémit et se gonfle un instant de douceur
Nul obstacle infranchissable devant moi
Nul chemin tracé sous mes pas
Les flammes de mon cœur se sont éteintes
Mes yeux brûlent et rougeoient sans feu
Nul brasier crépitant pour réchauffer mon âme
Nul fanal pour éclairer mon destin
Je quitte la maison de mon enfance
J'entends le fracas des vagues dans la nuit noire
Mon avenir est une falaise désertée par les cris des oiseaux
Nul bouillonnement de mes désirs
Nulle cascade de larmes bienfaisantes
Je disperse les restes calcinés de mon foyer
J'exhume une boue nauséabonde à pleines mains
Mes cris d'effroi s'étouffent en sourds sanglots
Nul pansement pour masquer la lèpre de mon cœur
Nul baume pour apaiser la douleur
Je suis charrié par un torrent de pensées glauques
Les lambeaux de mes blessures s'effilochent au long du chemin
Et laissent à nu mes cicatrices, pâles comme des sourires forcés
Nul rayon de soleil pour apporter la joie
Nul rayon de lune pour dissoudre la tristesse
Mon âme appauvrie peine à se nourrir
Je fais rouler les ballots de mes regrets
Et les amoncelle là où je ne resterai pas
Nulle aide pour enterrer mes souvenirs
Nul regard en arrière quand je dois partir
Une forteresse de braises entrouvre en moi ses portes
Je trébuche sur les cailloux et dans les ornières
Mon âme écorchée tremble mais ne faiblit pas
Nul réconfort de la main aimée
Nul abandon de ma destinée
J'entends un souffle de voix d'enfant
Un vent léger me caresse le visage
Mon cœur frémit et se gonfle un instant de douceur
Nul obstacle infranchissable devant moi
Nul chemin tracé sous mes pas