J’ai parlé à quelqu’un dont le verbe indistinct m’éloigne de lui :
S’il devait être mon voisin, je regarderais ailleurs quand il passe
S’il devait être mon collègue, je n’aurais qu’à l’oublier quand je ne travaille pas avec lui
S’il devait être mon frère, j'interrogerais mon enfance
S’il devait être mon animal, je l’appellerais (ça marche assez bien sauf avec les chats)
S’il devait être mon amour, j’aurais peur
S’il devait être mon enfant, j'inventerais des mots avec lui
S’il devait être mon dieu, je l’insulterais, je le poursuivrais, je le maudirais en le poursuivant, je le poursuivrais de mes imprécations, je blasphèmerais, je crierais qu’il n’est pas celui qu’il dit, je lui dirais que c’est facile pour lui qui n’est pas ici-bas, je gueulerais que j’en ai marre et que je n’ai rien à voir avec lui, je détruirais son temple et en construirais un plus beau pour lequel il n’aurait pas le digicode, je lui montrerais la misère du monde même si ça n’a rien à voir avec lui, je lui demanderais si franchement il avait pensé à tout ça et que ça m’étonne pas que non parce que si c’est oui il est vraiment trop con et j’y crois pas à ce point-là, je cracherais sur sa tombe parce qu’il en a pas, j’aurais mal pour lui, je lui parlerais de sa mère parce que ça fait toujours chier quelqu’un qu’on lui en parle, je lui montrerais le soleil en lui disant qu’il est super fort - le soleil est d’accord, je ferais le malin même s’il me fiche un peu la trouille, comme il courrait vite je m’essoufflerais un peu mais comme je suis tenace je lui dirais que rien ne sert de courir et que je l’emmerde et du coup je le rattraperais pour qu’il continue à m’écouter : « abracadabra, sésame et labidibadibibou sont des mots que tu ne peux pas comprendre », je dirais « meurs ou tue moi ». J’aurais dit tout cela et cela n’aurait rien changé.
J’ai parlé à quelqu’un dont le verbe indistinct m’éloigne de lui :
S’il devait être mon voisin, je regarderais ailleurs quand il passe
S’il devait être mon collègue, je n’aurais qu’à l’oublier quand je ne travaille pas avec lui
S’il devait être mon frère, j'interrogerais mon enfance
S’il devait être mon animal, je l’appellerais (ça marche assez bien sauf avec les chats)
S’il devait être mon amour, j’aurais peur
S’il devait être mon enfant, j'inventerais des mots avec lui
S’il devait être mon dieu, je l’insulterais, je le poursuivrais, je le maudirais en le poursuivant, je le poursuivrais de mes imprécations, je blasphèmerais, je crierais qu’il n’est pas celui qu’il dit, je lui dirais que c’est facile pour lui qui n’est pas ici-bas, je gueulerais que j’en ai marre et que je n’ai rien à voir avec lui, je détruirais son temple et en construirais un plus beau pour lequel il n’aurait pas le digicode, je lui montrerais la misère du monde même si ça n’a rien à voir avec lui, je lui demanderais si franchement il avait pensé à tout ça et que ça m’étonne pas que non parce que si c’est oui il est vraiment trop con et j’y crois pas à ce point-là, je cracherais sur sa tombe parce qu’il en a pas, j’aurais mal pour lui, je lui parlerais de sa mère parce que ça fait toujours chier quelqu’un qu’on lui en parle, je lui montrerais le soleil en lui disant qu’il est super fort - le soleil est d’accord, je ferais le malin même s’il me fiche un peu la trouille, comme il courrait vite je m’essoufflerais un peu mais comme je suis tenace je lui dirais que rien ne sert de courir et que je l’emmerde et du coup je le rattraperais pour qu’il continue à m’écouter : « abracadabra, sésame et labidibadibibou sont des mots que tu ne peux pas comprendre », je dirais « meurs ou tue moi ». J’aurais dit tout cela et cela n’aurait rien changé.