Je n'ai enflammé ma semence
Que par peur de la voir pourrir
Donnant à autrui une enfance
Qui me permet de voir mourir
A l'image des autres femmes
Je pleure de compassion
Je m'étouffe de tristes blâmes
Et retiens mon ambition
Je suis craint des dieux et des hommes
Thésaurisant ma juste mort
Ne me nourris que d'une pomme
Apeuré par mon propre corps
Les sentencieuses vipères
S'arrachent tous mes sentiments
Je les maudis et vitupère
En rêvassant que je leur mens
Trois cailloux de pauvres idées
Bringuebalent au fond d'un sac
Et pas mêmes étiquetées
Elles vaudront à peine au vrac
C'est le sens des funestes choses
Qui m'ennuie quelquefois le plus
Et je recherche où se dépose
L'écho de mes désirs abstrus
Je flirterai pourtant à l'heure
Audacieux et malheureux
Pour conquérir en ma demeure
La voie du sang et de mes yeux
Enfin perdu pour tout le monde
Je pourrai cesser de pleurer
D'être victime vagabonde
J'aurai du temps à affronter
Je n'ai enflammé ma semence
Que par peur de la voir pourrir
Donnant à autrui une enfance
Qui me permet de voir mourir
A l'image des autres femmes
Je pleure de compassion
Je m'étouffe de tristes blâmes
Et retiens mon ambition
Je suis craint des dieux et des hommes
Thésaurisant ma juste mort
Ne me nourris que d'une pomme
Apeuré par mon propre corps
Les sentencieuses vipères
S'arrachent tous mes sentiments
Je les maudis et vitupère
En rêvassant que je leur mens
Trois cailloux de pauvres idées
Bringuebalent au fond d'un sac
Et pas mêmes étiquetées
Elles vaudront à peine au vrac
C'est le sens des funestes choses
Qui m'ennuie quelquefois le plus
Et je recherche où se dépose
L'écho de mes désirs abstrus
Je flirterai pourtant à l'heure
Audacieux et malheureux
Pour conquérir en ma demeure
La voie du sang et de mes yeux
Enfin perdu pour tout le monde
Je pourrai cesser de pleurer
D'être victime vagabonde
J'aurai du temps à affronter