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Les villages du temps

Les villages du temps
- premier prologue


Pendant que les villages du temps
se peuplent d'arbres
leurs racines s'enfoncent en sinuant
dans les tréfonds

Au plus loin de leur souche
une infinité de radicelles
captent le suc de la terre


Pendant que les villages du temps
se peuplent d'arbres
leurs racines s'enfoncent en sinuant
dans les tréfonds

Au plus loin de leur souche
une infinité de radicelles
captent le suc de la terre

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Les villages du temps
- I
(le chant de l'éther)

{prologue}

Il est des villages du temps
que le maître préfère ou qui le submergent
Ceux-là prennent toute la place
au détriment des autres
qui sont enfouis
et échappent à son discernement
car il les a oubliés


{chant}

Les ombres du passé sont au repos
Dans les villages enfouis
Ils ne se désagrègent pas
Et elles ne meurent jamais
Mais elles peuvent y rester muselées à jamais
Que le maître les ait oubliées volontairement ou non
Les ombres du passé sont au repos dans les villages enfouis
Où, sur la place, au centre d’un parvis de rêve
Des puits de torpeur et de beauté
S'enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un éther souterrain
Où la cosmogonie du maître est racontée sans cesse
Avec ses vieilles lunes fidèles mais débonnaires
Ses comètes inédites
Ses astéroïdes au redoutable impact

Et des milliards d'étoiles

Le maître s'y élance
Comme on plonge dans une eau noire
Il s'y maintient interdit entre deux eaux


{épilogue}

Les méandres de la mémoire s'effilochent
mais la falsification du déni réécrit l'histoire
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui s'expriment
quand évocation et fantasme peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître s'en souvienne
les voies de la torpeur et du rêve

{prologue}

Il est des villages du temps
que le maître préfère ou qui le submergent
Ceux-là prennent toute la place
au détriment des autres
qui sont enfouis
et échappent à son discernement
car il les a oubliés


{chant}

Les ombres du passé sont au repos
Dans les villages enfouis
Ils ne se désagrègent pas
Et elles ne meurent jamais
Mais elles peuvent y rester muselées à jamais
Que le maître les ait oubliées volontairement ou non
Les ombres du passé sont au repos dans les villages enfouis
Où, sur la place, au centre d’un parvis de rêve
Des puits de torpeur et de beauté
S'enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un éther souterrain
Où la cosmogonie du maître est racontée sans cesse
Avec ses vieilles lunes fidèles mais débonnaires
Ses comètes inédites
Ses astéroïdes au redoutable impact

Et des milliards d'étoiles

Le maître s'y élance
Comme on plonge dans une eau noire
Il s'y maintient interdit entre deux eaux


{épilogue}

Les méandres de la mémoire s'effilochent
mais la falsification du déni réécrit l'histoire
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui s'expriment
quand évocation et fantasme peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître s'en souvienne
les voies de la torpeur et du rêve

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Les villages du temps
- II
(le chant du labyrinthe)

{prologue}

Dans les villages du temps
les ombres du passé
dansent dans les maisons
et devant les ouvertures qui y sont percées
Elles jouent avec la lumière
et le maître ne peut voir ce qu'elles masquent à ses yeux
Ce n'est qu'en tournant son regard
vers l'intérieur de lui-même
qu'il pourra percevoir ce qui doit être éclairé


{chant}

Les ombres du passé répètent inlassablement
Le rôle qui leur a été donné
Au moment décisif
Afin d'offrir au maître la protection des certitudes
Et la conviction de l'innommable
Elles ne se trompent pas de chemin
Pour se déplacer dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'ignorance
Des puits d'erreur et de bassesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un labyrinthe
D'ébauches
Résignées comme des sourires sans éclat
Et de suppositions
Qui ne sont plus questionnées
Le courage du maître y a pris les contours du conformisme
Son désir s'y est mué en devoir
Et sa compassion enorgueillie de charité

Tandis qu'il se referme sur lui même


{épilogue}

Le voile de la pudeur ondoie
mais la poix de la honte filtre les propos
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui racontent
quand murmure et rumeur peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître le sache
les voix de l'erreur et de l'ignorance

{prologue}

Dans les villages du temps
les ombres du passé
dansent dans les maisons
et devant les ouvertures qui y sont percées
Elles jouent avec la lumière
et le maître ne peut voir ce qu'elles masquent à ses yeux
Ce n'est qu'en tournant son regard
vers l'intérieur de lui-même
qu'il pourra percevoir ce qui doit être éclairé


{chant}

Les ombres du passé répètent inlassablement
Le rôle qui leur a été donné
Au moment décisif
Afin d'offrir au maître la protection des certitudes
Et la conviction de l'innommable
Elles ne se trompent pas de chemin
Pour se déplacer dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'ignorance
Des puits d'erreur et de bassesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un labyrinthe
D'ébauches
Résignées comme des sourires sans éclat
Et de suppositions
Qui ne sont plus questionnées
Le courage du maître y a pris les contours du conformisme
Son désir s'y est mué en devoir
Et sa compassion enorgueillie de charité

Tandis qu'il se referme sur lui même


{épilogue}

Le voile de la pudeur ondoie
mais la poix de la honte filtre les propos
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui racontent
quand murmure et rumeur peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître le sache
les voix de l'erreur et de l'ignorance

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Les villages du temps
- III
(le chant des marais)

{prologue}

Un sang noir suinte en silence
d'ombres soucieuses ou mal soignées
Elles vont telles des morts-vivants
en se traînant dans les bas-fonds des villages du temps
Les ombres suintantes du passé
poissent les réflexions et les os du maître
qui ne peut s'en extraire sans combattre


{chant}

Les ombres du passé nourrissent malgré lui
La colère du maître
Elles éructent sans fin
Perdues entre quelques murs
A la recherche des portes du désir
Elles errent emmurées dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'enchevêtrements
Des puits de rancœur et de lâcheté
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent des marais puants
Dans lesquels le maître s'englue
En cherchant à les endiguer
D'un rempart qu'il ne pourra lui-même plus franchir
Le cri glaçant des ombres à la torture
Cingle sans cesse son cœur mort-vivant
Car tant qu'il ne cède pas
Il ne peut comprendre la souffrance

Ils rejoignent des marais puants
Dont ils laissent échapper la pestilence
Comme la fumée d'un sacrifice


{épilogue}

L'écho des rires rebondit
mais les grincements de l'amertume couvrent le chant
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui se tordent
quand allégresse et désordre peuvent parfois se confondre
Elles savent disjoindre sans que le maître les démêlent
les fils de la rancœur et de l'enchevêtrement

{prologue}

Un sang noir suinte en silence
d'ombres soucieuses ou mal soignées
Elles vont telles des morts-vivants
en se traînant dans les bas-fonds des villages du temps
Les ombres suintantes du passé
poissent les réflexions et les os du maître
qui ne peut s'en extraire sans combattre


{chant}

Les ombres du passé nourrissent malgré lui
La colère du maître
Elles éructent sans fin
Perdues entre quelques murs
A la recherche des portes du désir
Elles errent emmurées dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'enchevêtrements
Des puits de rancœur et de lâcheté
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent des marais puants
Dans lesquels le maître s'englue
En cherchant à les endiguer
D'un rempart qu'il ne pourra lui-même plus franchir
Le cri glaçant des ombres à la torture
Cingle sans cesse son cœur mort-vivant
Car tant qu'il ne cède pas
Il ne peut comprendre la souffrance

Ils rejoignent des marais puants
Dont ils laissent échapper la pestilence
Comme la fumée d'un sacrifice


{épilogue}

L'écho des rires rebondit
mais les grincements de l'amertume couvrent le chant
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui se tordent
quand allégresse et désordre peuvent parfois se confondre
Elles savent disjoindre sans que le maître les démêlent
les fils de la rancœur et de l'enchevêtrement

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Les villages du temps
- IV
(le chant de braise)

{prologue}

Quand le maître pleure
il pleut sur les villages du temps
et les ombres s'ébrouent
Les boues et les salissures du passé
qui maculent les villages du temps
sont nettoyées
Elles peuvent finir par s'écouler
dans le ruissellement des pleurs du maître
s'ils sont en quantité suffisante


{chant}

Les ombres ébrouées
Se regardent avec surprise
Car elles se retrouvent pareilles et pourtant changées
Elles savent ce qu'elles représentent
Quand elles se recroisent
En parcourant les rues des villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis de douleurs
Des puits de larmes et de tristesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent une forteresse de braise
Indemne du temps écoulé
Où s'introduisent les ombres du passé
Par une porte de chair
Que le maître a laissé entrouverte
A dessein ou non
Car les larmes en sont les clés


{épilogue}

La fumée des tristesses se disperse
mais la suie des regrets endommage les vestiges
des villages du temps

Pourquoi avoir peur
des ombres qui les peuplent
quand autrui et soi peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître les reconnaissent
les voies des larmes et de la douleur

{prologue}

Quand le maître pleure
il pleut sur les villages du temps
et les ombres s'ébrouent
Les boues et les salissures du passé
qui maculent les villages du temps
sont nettoyées
Elles peuvent finir par s'écouler
dans le ruissellement des pleurs du maître
s'ils sont en quantité suffisante


{chant}

Les ombres ébrouées
Se regardent avec surprise
Car elles se retrouvent pareilles et pourtant changées
Elles savent ce qu'elles représentent
Quand elles se recroisent
En parcourant les rues des villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis de douleurs
Des puits de larmes et de tristesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent une forteresse de braise
Indemne du temps écoulé
Où s'introduisent les ombres du passé
Par une porte de chair
Que le maître a laissé entrouverte
A dessein ou non
Car les larmes en sont les clés


{épilogue}

La fumée des tristesses se disperse
mais la suie des regrets endommage les vestiges
des villages du temps

Pourquoi avoir peur
des ombres qui les peuplent
quand autrui et soi peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître les reconnaissent
les voies des larmes et de la douleur

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Les villages du temps
- V
(le chant de la solitude)

{prologue}

Les ombres du passé agrippent le maître
pour en permanence le ramener
dans les villages de leur temps
Elles distillent l'incertitude et le doute
quand un nouveau village s'érige
ou quand est venu le temps
de l'ensevelissement de l'un d'entre eux


{chant}

Les ombres du passé jouent de l'impermanence
Pour entretenir la confusion du maître
Quand ce sont elles qui titubent
Alors qu'elles voyagent
Elles peuplent et dépeuplent les villages du temps
Les ombres titubantes
Arpentent les routes
De l’un à l’autre des villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis de sang
Des puits de peur et de pauvreté
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un lac de solitude
Miroir du monde
Royaume de l'attention
Où le silence
Est comme un vide sans effroi
Où l'écho d'une souffrance
S'atténue
Et le frémissement du désir
Résonne
Quand le maître s'y immerge et écoute


{épilogue}

Les embûches le ralentissent
mais le saisissement ouvre l'accès aux routes
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui les parcourent
quand chemin et sens peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'y mette les pieds
les voies de la peur et du sang

{prologue}

Les ombres du passé agrippent le maître
pour en permanence le ramener
dans les villages de leur temps
Elles distillent l'incertitude et le doute
quand un nouveau village s'érige
ou quand est venu le temps
de l'ensevelissement de l'un d'entre eux


{chant}

Les ombres du passé jouent de l'impermanence
Pour entretenir la confusion du maître
Quand ce sont elles qui titubent
Alors qu'elles voyagent
Elles peuplent et dépeuplent les villages du temps
Les ombres titubantes
Arpentent les routes
De l’un à l’autre des villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis de sang
Des puits de peur et de pauvreté
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un lac de solitude
Miroir du monde
Royaume de l'attention
Où le silence
Est comme un vide sans effroi
Où l'écho d'une souffrance
S'atténue
Et le frémissement du désir
Résonne
Quand le maître s'y immerge et écoute


{épilogue}

Les embûches le ralentissent
mais le saisissement ouvre l'accès aux routes
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui les parcourent
quand chemin et sens peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'y mette les pieds
les voies de la peur et du sang

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Les villages du temps
- VI
(le chant du fleuve)

{prologue}

Les silhouettes du temps palpitent sans danger
au rythme de la respiration du maître
Il ne leur donne pas toujours
l'espace nécessaire


{chant}

Les villages du temps s'animent
Ils sont peuplés de silhouettes
Qui s'activent pour certaines à la secrète demande du maître
Et patientent pour d'autres dans l'attente de son regard
Elles s'ignorent le plus souvent
Car même le maître ne les reconnaît pas toujours
Quand elles vaquent dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis d'amour
Des puits de chaleur et de délicatesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Qui les relie entre eux
Il donne au maître la possibilité
D'être porté
Par le courant
Pour révéler sa vulnérabilité
Sans se laisser emporter
Par le sens du devoir

Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Dont ils peuvent laisser jaillir le feu
Comme se fait une offrande


{épilogue}

Le grondement de l'envie les ébranle
mais la mélopée du désir raffermit les fondations
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui s'y émeuvent
quand jouissance et plainte peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'ait à les écouter
les voix de la chaleur et de l'amour

{prologue}

Les silhouettes du temps palpitent sans danger
au rythme de la respiration du maître
Il ne leur donne pas toujours
l'espace nécessaire


{chant}

Les villages du temps s'animent
Ils sont peuplés de silhouettes
Qui s'activent pour certaines à la secrète demande du maître
Et patientent pour d'autres dans l'attente de son regard
Elles s'ignorent le plus souvent
Car même le maître ne les reconnaît pas toujours
Quand elles vaquent dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis d'amour
Des puits de chaleur et de délicatesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Qui les relie entre eux
Il donne au maître la possibilité
D'être porté
Par le courant
Pour révéler sa vulnérabilité
Sans se laisser emporter
Par le sens du devoir

Ils rejoignent un fleuve souterrain de magma ardent
Dont ils peuvent laisser jaillir le feu
Comme se fait une offrande


{épilogue}

Le grondement de l'envie les ébranle
mais la mélopée du désir raffermit les fondations
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui s'y émeuvent
quand jouissance et plainte peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'ait à les écouter
les voix de la chaleur et de l'amour

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Les villages du temps
- VII
(le champ de la fertilité)

{prologue}

La forme des villages
s'est inscrite au fil du temps
Quand le maître ne s'en mêle pas
leurs lignes trouvent leur juste tension
et les silhouettes du temps leur place


{chant}

Quand les silhouettes du temps se perdent
Elles ne disparaissent jamais complètement
Car le maître pourra discerner leurs ombres
Si la nécessité s'en ressent
Elles reflètent le passé
Des villages du temps
Où, au centre, sur un parvis de sincérité
Des puits de lumière et de justesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent une plaine fertile
Où les renoncements du maître font le limon
Dans lequel le pardon et l'inattendu
Peuvent s'enraciner

Ils rejoignent une plaine fertile
Et le maître peut se laisser
Traverser par les cris
A l'abri de la gravité


{épilogue}

L'égarement le déforme
mais la délicatesse des possibilités harmonise le paysage
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des silhouettes qui fusent
quand vivacité et impact peuvent parfois se confondre
Elles dessinent sans que le maître les distingue toujours
les lumineux contours de la sincérité

{prologue}

La forme des villages
s'est inscrite au fil du temps
Quand le maître ne s'en mêle pas
leurs lignes trouvent leur juste tension
et les silhouettes du temps leur place


{chant}

Quand les silhouettes du temps se perdent
Elles ne disparaissent jamais complètement
Car le maître pourra discerner leurs ombres
Si la nécessité s'en ressent
Elles reflètent le passé
Des villages du temps
Où, au centre, sur un parvis de sincérité
Des puits de lumière et de justesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent une plaine fertile
Où les renoncements du maître font le limon
Dans lequel le pardon et l'inattendu
Peuvent s'enraciner

Ils rejoignent une plaine fertile
Et le maître peut se laisser
Traverser par les cris
A l'abri de la gravité


{épilogue}

L'égarement le déforme
mais la délicatesse des possibilités harmonise le paysage
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des silhouettes qui fusent
quand vivacité et impact peuvent parfois se confondre
Elles dessinent sans que le maître les distingue toujours
les lumineux contours de la sincérité

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Les villages du temps
- dernier épilogue


Alors que les arbres peuplent
les villages du temps
leurs branches s'élèvent en bruissant
dans l'azur

Au plus loin de leur fût
des folioles en multitude
recueillent la rosée du ciel


Alors que les arbres peuplent
les villages du temps
leurs branches s'élèvent en bruissant
dans l'azur

Au plus loin de leur fût
des folioles en multitude
recueillent la rosée du ciel

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